En cette fin Janvier 2024, le Parlement puis le Sénat se penchent sur la réglementation concernant les meublés touristiques, à savoir la loi de régulation des logements saisonniers (vulgairement appelée ‘"Loi AirBnB”) , avec notamment un rééquilibrage visé entres les logements saisonniers de courte durée et les locations classiques longue durée, dans un contexte de crise du logement sans précédent.
En effet, dans un contexte financier en tension avec des relèvements des taux directeurs, et donc une augmentation du taux de l’emprunt, nous connaissons actuellement une crise structurelle exacerbée par de nombreux facteurs:
- Incapacité pour les primo-accédants à accéder à la propriété
- Refus en hausse des dossiers par les établissements bancaires
- Report de projets d’achat pour des actuels locataires
- Report d’éventuelles ventes dans un contexte défavorable
Dans le même temps, de nombreux éléments parallèles viennent contribuer au déficit de biens en location longue durée:
- Exclusion des catégories de biens jugés trop énergivores
- Déficit de logements neufs et sociaux en raison de l'augmentation des coûts de construction
- Renoncement de la part de certains propriétaires en raison de réglementations contraignantes ou la peur des impayés
- Communes ne respectant pas les quotas de logements sociaux imposés
Pour exemple, on déplore dans la capitale deux fois moins d'annonces de location comparé à il y a un an et une chute de 73 % en trois ans (source SeLoger.com)
Dans ce contexte, le projet de loi s’oriente majoritairement sur un changement de fiscalité, jugée trop favorable à la location de courte durée, avec notamment une réduction de l’abattement fiscal concédé jusqu’ici. Ceci assorti de pouvoirs étendus aux communes pour réguler le nombre de nuitées annuelles autorisées, voire dans certains cas tout bonnement des quotas de meublés de tourisme autorisés, comme par exemple dans les villes de Saint-Malo ou Annecy.
Même si chacun peut comprendre qu’une régulation est nécessaire pour éviter des effets de déséquilibre et un dépeuplement de nos centres-villes au profit d’un bal incessant de valises et touristes de passage, comme cela a pu être développé dans le reportage récent de Complement d'enquete, se pose tout de même la question de la libre utilisation de leur bien par les petits propriétaires.
En effet, nombreux sont ceux ayant des craintes ou ne souhaitant pas louer leur bien à temps plein,ceux n’étant pas en mesure d’effectuer les travaux de mise en conformité imposés, mais aussi ceux ne souhaitant pas entrer dans l’engrenage de la location de courte durée et son cortège de difficultés, ceux qui souhaitent garder une certaine flexibilité, ceux qui ne cherchent pas le profit à tout prix mais aussi une certaine forme de tranquillité..
Et dans le même temps, les coûts ne font qu’augmenter: énergie, taxe foncière, travaux et charges de copropriété… Les petits propriétaires, parfois même dans les catégories sociales jugées aisées, se trouvent ainsi confrontés à de nombreuses difficultés financières et cherchent eux aussi à optimiser leurs revenus.
En ce sens, la location à temps partiel de longue durée vous offre le meilleur des mondes, tout en apportant une solution parfaite aux nombreux travailleurs hybrides, navetteurs ayant décidé de quitter les grandes villes et venant travailler seulement quelques jours par semaine dans leurs bureaux, qui recherchent un pied-à-terre régulier où laisser leurs affaires et sans avoir à se soucier d’une semaine sur l’autre où se loger.
Ces travailleurs hybrides occupent trop souvent un bien à temps plein en louant par exemple un studio, ce qui n’a pas de sens pour une occupation à temps partiel alors que des centaines de milliers de logements sont sous-occupés et non disponibles sur le marché de la location classique. Leur proposer une location longue durée à temps partiel est à la fois la réponse à leur besoin mais aussi permet de libérer des logements qui pourront être loués à titre de résidence principale à des locaux.
Quels avantages pour vous en tant qu’hébergeur WeekAway?
- Un locataire régulier qui ne change pas dans la durée
- Un locataire qui travaille la journée et qui rentre simplement le soir pour dormir
- Quelques nuits par semaine pour conserver votre logement disponible le reste du temps
- Une flexibilité dans la définition de la durée (moyenne 18 mois)
- Plus de tranquillité et pas de conciergerie à gérer
- Une relation de confiance avec un locataire sérieux que vous aurez vous-même sélectionné
- Un complément de revenus pour couvrir une partie de vos charges
- La satisfaction de rendre service à des navetteurs rencontrant des difficultés à se loger alors que de nombreux logements s'avèrent sous-occupés
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